Garder un code legacy n’est pas un problème en soi.
Le vrai enjeu, c’est de savoir à quel moment ce code devient un frein à l’évolution.
Un programme COBOL peut très bien tourner depuis 30 ans sans poser souci. Mais si chaque correction prend une semaine, si personne n’ose plus modifier une ligne, ou si l’équipe passe plus de temps à gérer des bugs qu’à développer, il faut s’interroger : jusqu’où peut-on continuer comme ça ?
qui prenait un jour nécessite maintenant plusieurs jours, simplement à cause d’un code trop couplé ou mal structuré. Ensuite, les bugs récurrents : on corrige un problème, un autre apparaît ailleurs. L’effet domino devient permanent.
Il y a aussi la question des compétences. Si les nouveaux venus mettent trois mois à comprendre l’application, ou si les profils capables de la maintenir deviennent introuvables, le système devient de plus en plus fragile. Sans oublier les performances : certains traitements prennent dix fois plus de temps qu’avant, sans explication immédiate.
Enfin, il y a les coûts. Si le budget de maintenance augmente alors que la valeur métier reste identique, ou si l’application ne peut plus être intégrée facilement avec d’autres systèmes, il est peut-être temps de changer d’approche.
Avant de trancher, il faut évaluer. Pas à l’instinct, mais sur la base de faits.
On le sait bien, un code legacy trop coûteux à maintenir commence toujours par un audit technique permet d’identifier les zones sensibles : duplication de code, dépendances rigides, parties non testées, bibliothèques obsolètes, ou documentation inexistante. On regarde la couverture de tests, la maintenabilité, les performances réelles. On évalue aussi les compétences de l’équipe en place, sa capacité à faire évoluer le code dans de bonnes conditions.
Ce travail donne une vision claire du risque. Et donc de la marge de manœuvre : est-ce qu’on peut améliorer les choses en refactorant ? Ou est-ce que le problème est plus profond ?
Il n’y a pas de règle universelle. Chaque cas est particulier.
Mais la décision se prend souvent entre deux réalités :
Mais les bénéfices sont là : meilleures performances, intégration facilitée, réduction des bugs, code plus clair, plus maintenable, plus attractif pour les nouveaux développeurs.
Parfois, une migration complète n’est pas nécessaire. Une modernisation partielle, couche par couche permet déjà de retrouver de la vitesse sans tout casser.
Reconnaître qu’un code legacy est devenu trop coûteux à maintenir n’est pas un échec en soi, mais surtout une étape stratégique.
Avec la bonne méthode, la bonne équipe, et les bons outils, cette décision peut devenir une opportunité de transformation concrète.
Peu importe le domaine, les questions sont souvent les mêmes : jusqu’où peut-on maintenir ? Quand faut-il refondre ? Par quoi commencer ?
Mon Expert Cobol intervient régulièrement sur ce type d’analyse, notre approche repose sur une évaluation technique solide, un dialogue étroit avec les équipes métier, et la construction d’une roadmap réaliste.
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